Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pied, à cheval, à vélo ou en canot.
Dans les steppes d'Asie centrale, au Tibet, dans les forêts françaises ou à Paris, il marche, chevauche, mais escalade aussi les monuments à mains nues.
Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivoua-que dans un arbre ou sous un pont, recourt aux cabanes.
Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l'enchantement. Dans nos sociétés de communication, Sylvain Tesson en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux.
Ce Petit traité sur l'immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l'ordre établi.